Il existe quelques grandes civilisations qui préconisent la chasteté par le célibat pour tous ceux qui consacrent leur vie à leur Dieu. C'est le cas de certaines religions chrétiennes et bouddhistes. Mais la sexualité est nécessaire à la survie de l’espèce ; L’être humain est fait pour vivre à deux, voir plus.
Les différentes formes de mariage dans le monde nous le montrent :
La monogamie est le principe des sociétés occidentales.
La polygamie est autorisée mais non obligatoire dans les sociétés islamistes (quatre femmes au maximum).
La polyandrie qui consiste pour une femme à disposer de plusieurs époux, à condition qu ‘ils soient frères, se pratique encore actuellement chez les sherpas de l’Everest.
A travers les siècles et les coutumes le cérémonial du mariage est très diversifié. Parfois la jeune fille doit être enlevée, parfois on doit payer à son père un prix correspondant à la puissance de travail qu’elle représente ou la future mariée apporte sa dot.
On a coutume d’opposer le mariage actuel à celui d’autrefois. Nous nous choisissons uniquement sur la base de nos affinités morales, physiques, en fonction de notre milieu social, professionnel, religieux, alors que nos ancêtres se voyaient imposer par leurs parents une union réglée par la
" taille de leur dot ".
C’est à partir du XIX° siècle que l’on parle de mariage d’amour, avec un grand A. Les garçons et les filles se fréquentaient beaucoup plus librement à la campagne, par le travail commun, le soir à la veillée et le dimanche au bal. La rencontre entre les jeunes paysans et ceux de la ville se faisait au moment des foires et des marchés.
D’autres lieux de rencontre possible entre jeunes : les mariages des aînés; Les futurs mariés essayaient d’accoupler le mieux possible leurs amis filles et garçons célibataires.
En plus des lieux il existe des fêtes qui sont favorables aux rencontres : Le carnaval, la fête de saint Valentin, le mois de Mai.
-Pendant le Carnaval organisé par les jeunes gens, uniquement masculins, c’est le moment de l’année où le monde peut être mis à l’envers, les puissants être rayés, les pauvres et les simples mis à l’honneur, où la licence est autorisée et exprimée par des symboles sexuels et érotiques.
-Le valentinage est lié à la fête de saint Valentin, le saint du printemps, de l’amour, du renouveau :
Dans l’Est de la France on pensait qu’à cette date les oiseaux s’accouplaient. Selon cette coutume étaient tirés au sort les noms de jeunes valentins et valentines, qui jusqu’à la Saint Valentin suivante avaient obligations mutuelles. Cette coutume est actuellement maintenue par les marchands de cadeaux et les fleuristes.
Aujourd’hui il est bien artificiel d’opposer les rites de la campagne à ceux de la ville tant leurs relations sont étroites .
Jusqu’en 1965 les régimes matrimoniaux, relevaient toujours du code civil de 1804 :
La femme mariée était considérée " incapable ". De la tutelle paternelle elle passait sous la tutelle du mari plus largement pourvue de devoirs que de droits, sinon celui de se taire. La loi du 13 juillet 1965 apporte de grandes modifications :
-La femme mariée est une personne qui existe juridiquement .
-Le régime légal de la communauté simple est devenu régime de communauté réduite aux acquêts.
-Et un ensemble de droits et de devoirs est institué entre les deux époux.
Le XX° siècle est la période du concubinage. Un grand nombre de couple choisissent l’union libre :
C’est le fait pour un homme et une femme de cohabiter et d’avoir des relations sexuelles hors mariage. Le concubinage n’est pas une infraction pénale sauf si l’un des deux concubins est déjà marié. D’une façon générale les concubins se désintéressent de la loi et la loi se désintéresse d’eux, puisque le concubinage est un état de fait n’ayant aucune influence juridique. Les tribunaux ignorent le concubinage qui peut toujours être librement rompu.
Pour s’adapter à ces nouveaux modes de vie certains textes, sont et devront être modifier au fil des années. La dernière modification importante, qui a beaucoup fait couler d’encre, se situe en date du 16 novembre 1999 : le pacte civil de solidarité (PACS).
Actuellement si il y a union libre et naissance d’enfants, le mariage pourra en être la confirmation.