Lorsque l'on se marie, on fait alliance, on s'unit à vie pour le meilleur et pour le pire. D'où le nom "alliance" donné à cet anneau échangé lors du mariage.
L'alliance, comme la bague de fiançailles d'ailleurs (bague de fiançailles uniquement pour la femme, car lors des fiançailles, on ne fait pas alliance, mais juste une promesse de mariage), est traditionnellement portée à l'annulaire gauche, doigt qui, selon une légende de l'Ancienne Egypte, se trouve placé sur le chemin de la "Vena Amoris" ("Veine de l'Amour") qui mène directement au cœur…
En fait, cela viendrait du fait qu'au 17ème siècle, à l'occasion d'un mariage chrétien, le prêtre qui officiait lors de cette cérémonie, après avoir touché, les uns après les autres, les trois premiers doigts de la main gauche, le pouce, l'index et le majeur (Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit), arriva alors au quatrième doigt, l'annulaire, qu'il choisit comme place pour l'alliance.
A l'instar des anneaux antiques qui étaient en fer, les alliances sont toujours assez sobres de nos jours : Elle peuvent être en or jaune, en or blanc, en argent, et sont parfois serties de pierre précieuses
Deux explications ont été données pour expliquer le fait de porter l’alliance du mariage, ou la bague de fiançailles, à l’annulaire de la main gauche, appelé "troisième doigt" (à partir de l’index).
Au temps des grecs, au IIIème siècle avant J.C., les médecins pensaient qu’une veine reliait directement l’annulaire au cœur : la veina amoris, d’où l ‘idée de passer un anneau pour la protéger.
Une autre explication (ou plutôt deux interprétations d’une même explication), sans doute plus réaliste, provient directement de l’église. En effet, le prêtre avait pour coutume de prononcer "au nom du père" au niveau de l’index, "du fils" au majeur et "du saint-esprit" à l’annulaire. La bague trouvait alors ici sa place. L’autre interprétation était que lors des vœux de mariage, c’est le marié qui présentait la bague à son épouse, à partir de l’index, et en prononçant "au nom du père, du fils et du saint-esprit". La bague arrivait ainsi naturellement à l’annulaire.
Note : le troisième doigt porte le nom d’annulaire car c’est à lui que l’on place l’anneau.